domingo, 25 de julho de 2010

O essencial é invisível para os olhos...

É verdade... Sou um daqueles animais raros que aos 28 (quase 29) anos, nunca tinha lido O Principezinho. Agora, finalmente, graças a uma grande amiga, saí do grupo daqueles que ainda não aprenderam (ou já esqueceram) algumas das lições mais importantes da vida.
Não me vou pôr a tecer comentários acerca da escrita, da história, das personagens... Seria uma perda de tempo. Aquilo que é realmente importante retirar desta leitura são os momentos em que, durante a mesma, nos vimos reflectidos nos adultos aborrecidos que vão aparecendo e como gostaríamos de recordar o tempo em que nos veríamos reflectidos no Principezinho. É igualmente importante lembrar que o conhecimento recente não deve ser sobreposto ao antigo, mas sim adicionado... Falando por mim, fiz esta substituição a tal ponto que todas as lições ensinadas nesta obra me pareceram novas... Mas sei que nalgum momento foi assim que encarei a vida, foi assim que encarei o mundo...
CV, muito obrigada por me fazeres recordar! Nem todos os dias se conhece alguém que ache importante preencher os espaços em branco dos outros, desde o primeiro encontro... "Props sis!"


Será, provavelmente, das obras mais citadas de sempre, mas não poderia deixar de o fazer como tanto outros antes de mim... Fica então um excerto do encontro do Principezinho com a Raposa.

"C'est alors qu'apparut le renard.
-Bonjour, dit le renard. ..
-Bonjour, répondit poliment le petit prince, qui se retourna mais ne vit rien.
-Je suis là, dit la voix, sous le pommier.
-Qui es-tu ? dit le petit prince. Tu es bien joli..
-Je suis un renard, dit le renard.
Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste...
-Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé
-Ah ! pardon, Et Je petit prince.
Mais, après réflexion, il ajouta:
-Qu'est ce que signifie « apprivoiser » ?
-Tu fi es pas d'ici, dit le renard, que cherches-tu!
-Je cherche les hommes, dit le petit prince. Qu'est-ce que signifie « apprivoiser » ?
-Les hommes, dit le renard, ils ont des fusils et ils chassent. C'est bien gênant! Ils élèvent aussi des poules. C'est leur seul intérêt. Tu cherches des poules ?
-Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu'est-ce que signifie « apprivoiser »?
-C'est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie « créer des liens... »
-Créer des liens ?
-Bien sûr, dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons.
Et je n' ai pas besoin de toi. Et tu n'a pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde...
-Je commence à comprendre, dit le petit prince. Il y a une fleur... je crois qu'elle m'a apprivoisé...
-C'est possible, dit le renard. On voit sur la Terre toutes sortes de choses.
-Oh! ce n'est pas sur la Terre, dit le petit prince. Le renard parut très intrigué:
-Sur une autre planète ?
-Oui.
-Il y a des chasseurs, sur cette planète-là ?
-Non.
-Ça, c'est intéressant! Et des poules ?
-Non.
-Rien n'est parfait, soupira le renard.
Mais le renard revint à son idée:
-Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les hommes me chassent. Toutes les poules se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent. Je m'ennuie donc un peu. Mais, si tu m'apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sous terre. Le tien m'appellera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde! Tu vois, là-bas, les champs de blé ? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c'est triste! Mais tu as des cheveux couleur d'or. Alors ce sera merveilleux quand tu m'auras apprivoisé! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j'aimerai le bruit du vent dans le blé..."

Le Petit Prince, capítulo XXI 

Como combinado, vou revelar também o que ando a ler agora... Algo que também me andava a faltar, uma vez que tanta gente leu no secundário e eu nunca tinha lido: Memorial do Convento de José Saramago.

Não comecei a ler esta obra a propósito da morte do autor, já estava programada. Gostaria ainda assim de fazer referência ao quanto lamento esta enorme perda para Literatura. Recuso-me a entrar nas discussões mesquinhas acerca da vida do "Saramago homem", pois não é esse que conheço nem do qual vou sentir falta e quanto ao "Saramago autor", não creio haver o que discutir. Goste-se ou não do estilo, goste-se ou não dos temas, é uma gigantesca perda.

Fico-me por aqui por hoje:)

Boas noites e boas leituras!

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